:: Poudlard :: Rez de Chaussée :: Grande Salle
❮ I see you in the back of my mind❯ - ft. Regulus Black
2 participants
Padfoot
En ligne
Date d'inscription : 18/07/2024
Pseudo : tyraxesis
Messages : 17
Obsidium : 630
Statut de Sang : Sang-Pur
Nationalité : Anglais
Résidence : 12 Grimmaud Place
Occupation : 6e Année — Gryffondor
Rebelle
Ce personnage est un Rebelle en opposition au régime en place.
Gryffondor
Ce personnage appartient à la maison Gryffondor.
Animagus
Ce personnage est un Animagus et peut se transformer en animal.
I see you
in the back of my mind
in the back of my
❝You were born to be a rainstorm, to send your voice throughout the night, to sing your song with falling raindrops, to break the darkness with your light. You were born to show raw beauty, to wash the dirt out from their eyes. But the whole world ran for coverwhen you opened up your skies.❞ - e.h
Le mois de Novembre n’avait jamais été le préféré de Pads. Premièrement, il y faisait toujours horriblement froid et ses mains finissaient toujours par geler, le forçant à user et abuser de crèmes pour espérer que sa peau ne craquelle pas. Ensuite et plus désagréablement, Sirius fêtait son anniversaire et un an de plus signifiait également un pas supplémentaire vers la vie rébarbative et ennuyeuse de adultes qu’il tendait à exécrer pour le sport.
Comme tous les matins, le jeune homme s’était réveillé avec une envie de râler qu’il ne savait pas contenir. Ses cheveux bouclés et en batailles retombaient sur ses épaules carrées et costaudes, un détail qu’il s’empressa de corriger avant toute autre chose et seulement après avoir secouer ses boucles eut-il l’idée de s’habiller pour commencer une nouvelle journée à Poudlard. Prongs? avait-il demandé dans l’urgence en faisant son noeud de cravate et c’est à ce moment que Sirius remarqua qu’aucun de ses meilleurs amis n’étaient dans le dortoir qu’ils partageaient.
Sirius descendit alors et par la force des choses, il fut accueilli par des cotillons, serpentins et par une voix unie et joyeuse lui souhaitant un bon anniversaire. Le brun se mit à sourire de toute ses dents alors, ses yeux se plissant d’un air amusé et alors qu’il serra ses amis dans ses bras, le jeune animagus imagina que peut-être qu’il aurait la chance de ne pas avoir à subir une journée horrible. Le groupe de Gryffondor descendit alors les escaliers comme il le faisait toujours, les blagues fusant à une vitesse folle et quand ils passèrent les portes de la Grande Salle, ils fusillèrent du regard les quelques Serpentards déjà présents. Parmi les jeunes verts et agents déjà attablés, le plus âgé chercha le regard de son cadet, Regulus.
Ils n'étaient pas proches, ils ne l'étaient plus... Ou peut-être était-ce plus compliqué encore que cela. Sirius ne savait pas exactement. Ce qu'il savait en revanche fut qu'ils n'étaient pas attablés à la même tables, qu'ils ne s'adressaient plus la parole en dehors de leur maison et que cette maison, le plus âgé rêvait de la quitter aussi vite que possible pour vivre sa vie chez les Potter, un foyer qu'il aimait plus que de raison.
Quand le courrier arriva en ce 3 Novembre, Sirius ne s'attendait à rien. Son hibou brun déposa quelques cartes dont celle qu'avait envoyé Euphemia Potter pour lui souhaiter un joyeux 16e anniversaire ou encore celle de son psychomage pour lui rappeler de prendre un nouveau rendez-vous rapidement. Parmi elles, une enveloppe rouge et dorée attira aussi son attention et était signée de la main de leur directrice de maison dont le sourire s'étira quand leur regard se croisa. Griselda Laughlin leva alors son pouce vers lui et Sirius se mit à rougir en riant, prêt à se servir pour prendre son petit déjeuner. Grossière erreur.
Sous les journaux et le courrier, une enveloppe noire comme le nom que portait le Gryffondor s'envola et elle se changea en une nuée de corbeau de papier qui lui picorèrent les cheveux et le visage avec violence avant de se reformer sous la forme d'une bouche menaçante. Une beuglante. Sirius Orion Black avait reçu une beuglante et son regard gris acier chercha immédiatement celui de Regulus, effrayé et inquiet.
Espèce de petit imbécile.
Tu croyais peut-être échapper à mes lettres en demandant à les faire renvoyer directement à la maison? Pour qui te prends-tu? Tu me fais honte, Sirius. Pourquoi ne peux-tu donc jamais prendre exemple sur ton frère?
Et la lettre continua ses insultes copieuses et garnies sous le regard honteux de Sirius qui cachait son visage derrière sa main tremblante. Cette dernière se déchira ensuite en mille morceaux sur la table, les mots résonnants toujours dans la Grande Salle dans le silence de plomb qui y était tombé. Alors, le brun se leva malgré les protestations de ses amis, malgré la main de Marlène dans la sienne qui lui suppliait de rester là, avec eux, qui promettait que ce n'était pas très grave et que tout pouvait être arrangé.
Sirius se leva et son pas lourd s'approcha de la table verte et argente avec une colère qui bouillonnait dans ses yeux. Alors, le plus âgé frappa le banc où son petit frère était assis d'un coup de pied bien placé, jetant les restes de la lettre sur la table avant de l'empoigner par le bras avec une force nouvelle qu'il ne s'était pas connu jusque-là.
"En avant. Maintenant, Regulus. Tu parleras à tes petits amis graisseux et sales plus tard." grommela le plus âgé dont la seconde main serrait sa baguette avec force, prêt à dégainer pour lancer le premier sort qui lui viendrait en tête. "Maintenant, pas dans dix ans."
Le Gryffondor lança alors un regard plein d'humiliation à son frère, son visage rougit et il marcha jusqu'à un recoin derrière des colonnes, ses bras croisés pour cacher les tremblements de ses mains.
(c) tyraxesis
make me feel like i am human
En ligne
Date d'inscription : 19/10/2024
Pseudo : mys
Messages : 8
Obsidium : 142
Statut de Sang : pur
Partisan
Ce personnage est un Partisan du Seigneur des Ténèbres.
Serpentard
Ce personnage appartient à la maison Serpentard.
I see you
in the back of my mind
in the back of my
❝You were born to be a rainstorm, to send your voice throughout the night, to sing your song with falling raindrops, to break the darkness with your light. You were born to show raw beauty, to wash the dirt out from their eyes. But the whole world ran for coverwhen you opened up your skies.❞ - e.h
C’était probablement plus facile la plupart du temps de sous entendre qu’il n’avait pas de frère. Ils étaient éloignés par l’année qui les séparait, leur maison mais surtout de caractère. Malgré cet éloignement certain, c’était à la fois difficile d’oublier ce jour particulier de novembre. Il y aurait du remue ménage vers la table Gryffondor malgré l’école dirigée d’une main de fer, quoiqu’il puisse dire ne changerait pas que d’une façon ou d’une autre il savait, n’oubliait pas même en le désirant quelque part, que c’était l’anniversaire de son frère aîné. Il n’irait pas vers les Gryffondor, n’irait pas lui parler, resterait de son côté des Serpentard et tout se passerait bien. Oui, ça c’était dans la théorie. Dans la théorie, il serait bien resté à écouter Evan parler, à tenter de vouloir parler à Barty plutôt que de repérer son frère au loin, dans ce centre de table comme toujours, comme pour montrer qu’il était bien là. Peut-être aurait-il mieux valu qu’il le laisse dans son dernier souhait l'hiver dernier. Pensée rejetée malgré l’agacement certain du plus jeune Black avant même d’entrer dans la grande salle alors que Sirius n’était même pas encore présent.
Il passerait une journée normale, c’était tout ce qu’on pouvait lui souhaiter, de ne pas être interrompu dans les habitudes qu’il s’était fixées, qui rythmaient sa vie et ça lui allait. Ca lui convenait parfaitement cette vie de règle imposées par l’école, imposée par Lord Voldemort dont il suivait les informations tout en ne l’approuvant pas, en préférant ne pas donner d’avis le concernant malgré sa famille, les Black qui le soutenaient ouvertement. Il ne faisait qu’hocher la tête avant de continuer sa route, de le tracer ce petit bonhomme de chemin dans cette vie mené par l’intranquilité de l’esprit. Tranquille surement ne le serait il jamais par ses craintes liées à Sirius, cette menace d’un Lord beaucoup trop puissant au-dessus de leurs tête et une famille voulant tous les contrôler pour mieux régner, assoir cette idée qu’ils n’étaient qu’un, qu’ils suivaient presque tous cette idéologie basée sur le sang, cette pureté qui n’était pas visible bien qu’ils tentaient jours après jour de le démontrer avec des disparitions de né-moldu au sein même du château. Il préférait ne pas penser à celle qu’il ne voyait plus trop du côté des Gryffondor, la seule de ce statut particulier qu’il semblait avoir retenu au château. Il soupira, las d’avance ce ces journées qui se ressemblaient tout en les appréciant ainsi. C’était sa contradiction, cette idée d’aimer un cadre définit et l’autre d’avoir envie de ce renouveau sans tout faire pour l’obtenir. La nouveauté faisait peur, le laissait dans ce mode de vie redondant sans pouvoir y faire quelque chose.
La nouveauté fut incontestable quand Sirius arriva sans qu’il ne lui jette un regard. Il allait continuer le petit déjeuner comme chaque jours, ce n’était pas un jour si différent enfin de compte. Juste une journée de plus. Il ne pu s’empêcher de secouer la tête en entendant la beuglante de l’autre bout de la salle, comme si un sonorus bien puissant avait été placé dans la beuglante, objet qui devait sembler bien familier à Sirius avec les années. Il ne pouvait s’empêcher pourtant d’être inquiet, de se demander ce qu’il se passerait ensuite dans la montée en crescendo des remontrances à l’égard de son aîné de la part des parents Black même si ces derniers semblaient légèrement moins violent depuis qu’il l’avait retrouvé. Il ne voulait pas y penser, mais y pensait à chaque fois qu’il entendait leurs parents, à chaque fois qu’il faisait face à Sirius, presque tout le temps à se demander quand aurait lieu cette prochaine fois. Peut-être ne serait-il pas là. Oubliée cette idée de penser qu’il aurait mieux fait de le laisser. Son estomac se serre, pas trop certain d’avoir faim, il repousse son assiette, se contentera de grignoter vaguement quelque chose dans les cuisines tout à l’heure s’il y pense. Et peut-être qu’il n’y pensera bientôt plus quand Sirius se plante à ses côtés sans qu’il l’ait vu arriver. « Qu’est-ce que tu fous Sirius, lâche moi. » Il se dégage sans ménagement, le poussant même dans la foulée. Il est agacé mais moins que l’énervement palpable de son frère pour une chose à laquelle il ne peut rien.
Qu’est-ce qu’il veut hein, qu’il plaide sa cause. Il râle en le suivant néanmoins, ne l’aurait pas fait si cela ne lui semblait pas important mais l’état particulièrement énervé de Sirius lui sommait de ne pas le dénigrer. « Les insulter ne changera rien à ta situation, grand frère. » Il se moque un peu malgré lui, taquinerie mal venue. Il est celui qui est sensé montrer l’exemple, qui ne le lui aura jamais montré. « Qu’est-ce que tu veux Sirius ? Ce n’était pas bien malin de … peu importe. Tu testes leurs limites à chaque fois. » Et tu vois ou ça nous a tous amené. Il ne le dit pas, le pense fort. Il ne comprend pas ce frère borderline qui semble incapable de trouver une place dans cette famille qui est là leur, quand bien même il clame en avoir trouvé une autre. Il est Black quoiqu’il fasse, il devrait se faire une raison et Regulus est agacé qu’il ne s’en fasse pas, se complique la vie. Vivons heureux, vivons cachés. C’est sa devise, celle qui l’aide à surmonter ce qu’il se passe à sa façon, celle si différente de son frère, celle que son frère ignore parce qu’il ne s’est jamais intéressé à autre chose que lui-même. C’est ce qu’il pense malgré leur passé. Ce Sirius est bien différent, ce Sirius, Regulus a bien du mal à tenter de le déchiffrer, à tenter de le comprendre.
(c) tyraxesis